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RÊVE RÉALISÉ (avant, pendant, après)...
Textes écrits par moi... mis en musique par LUI... mon Amour... mon pianiste-compositeur... mon supplice quotidien... mon plus grand "regrord"... mon chemin de croix......... inachevé...
avant........... (pendant 6 mois)
lui à Genève (Suisse), moi à Montréal (Québec)REVE RÉALISÉ
J'ai rêvé sans rémission
Insomnieuse dans ce grand lit
A cet étrange passion
Croquant les liens de ma folie
Il n'est pas un coup de chance
Il n'est pas juste un sourire
Il est plus qu'une délivrance
Plus qu'un implicite délire
Le piège se rabat doucement
Sur nos je t'aime hors-la-loi
Nos écrans deviennent vivants
Nous savons déjà lui et moi
Que l'océan s'agite vraiment
Que la distance nous noie
Je souris bien tristement
Pas d'antidote contre çaLe vent froisse les rivières...
Aux couleurs flammes des enfers
C'est la fièvre de nos corps
Ce sont nos voix lézardées
Dans nos espoirs les plus forts
Y'a des illusions châtiées
Inespéré et troublant
A tes notes je me suis mixée
Le tempo est cliquetant
Mes mots, ton cœur les a encrés
L'interdit est insolent
La passion démesurée
Fasse que ce vaste océan
Le soleil veuille l'assécher
Le vent froisse les rivières
Aux couleurs flammes des enfers
C'est la fièvre de nos corps
Ce sont nos voix lézardées
Dans nos espoirs les plus forts
Y'a des illusions châtiées
Le vent des rivières s'est apaisé
S'atteindre, se toucher
Pour s'aimer.....C'est la fièvre de nos corps
Ce sont nos voix lézardées
Et nos espoirs les plus forts
Se sont concrétisésC'est un amour de condor
Aux sourires émerveillés
A la passion qui mord encoreAu rêve réalisé...
.... Rêveur et Alysée...pendant.......... (pendant 6 ans)
nou2 près de Genève (Suisse)LE BONHEUR DES FOUS
Souviens-toi du hall de gare
Témoin d'une étrange collision
Entre deux corps vêtus d'espoir
Bâillonnés de fascinationC'est à ce moment dépouillé
Que s'est déliée mon armure
Que tu as senti mon dos ailé
Sous ta main prête à l'aventureEt on s'est volatilisés
Au cœur de l'éther opalin
En substances faites fumée
En baisers avides et aériens
Un moment comme celui-là
Ça laisse des mots tout doux
Ça invente de jolies fleurs
Et ça secoue de partoutApprocher l'arc-en-cieL
Et s'y asseoir dessus
Goûter aux couleurs éternelles
Rire et accueillir l'absolu...D'un moment comme celui-là
Qui n'appartient qu'aux fous
Mais qui s'appelle le bonheur
Le bonheur c'est tout
Souviens-toi mon coeur c'était hier
Un matin, il y a près de six ans
On avait étendue la lumière
Sur notre lit défait tout le tempsC'est un flagrant délit majeur
De respirer l'air du paradis
De s'aimer en chapardeurs
Aux yeux envieux des mal-lotisDes pages manquent à notre histoire
Elles sont parties en fumée bleutée
Le destin même refuse d'y croire
Il me reste une plume pour raconter...
Qu'un moment comme celui-là
Ça laisse des mots partout
Ça invente de vilains pleurs
Et ça secoue plus que toutUn moment comme celui-là
Ça n'appartient qu'aux fous
Ça laisse de sales douleurs
Ça se met à t'user les genouxMais ça s'appelait le bonheur
Le bonheur des fous
Le bonheur des fousaprès.......... (depuis 6 mois)
lui à Genève (Suisse), moi à ToulouseQUI TE PARDONNERA
Et toi... qui te pardonnera
De n'avoir jamais eu mal pour moi
D'avoir laissé leurs griffes nous faire ça
Toi... qui te défendra
Pour t'être caché dans ton bagne secret
Pour m'avoir laissé mendier leur pitiéPas moi, non pas moi
Fallait être aveugle pour ne pas voir
Et aveugle tu ne l'es pas
Fallait être sourd pour ne pas entendre
Et sourd tu ne l'es pas
Et moi... qui me pardonnera
De n'avoir pas vu ce qui se passait
D'avoir eu des doutes sans les écouter
Moi... qui me défendra
Pour m'être donnée à toi sans foi ni loi
Pour avoir cru vrai ce qui ne l'était pas
Pas moi, non pas moi
Fallait être aveugle pour ne pas voir
Et aveugle je ne le suis pas
Fallait être sourd pour ne pas entendre
Et sourde je ne le suis pas
Et nous... qui nous pardonnera
D'avoir renoncé au meilleur de nous
De n'avoir pas su nous protéger des fous
Nous... qui nous défendra
Pour leur avoir fait don de notre enfer
Pour avoir plié face aux pervers
Pas moi, non pas moi
Fallait être aveugle pour ne pas voir
Et aveugle nous ne le sommes pas
Fallait être sourd pour ne pas entendre
Et sourds nous ne le sommes pasTout allait changer, tu l'avais juré
Personne ne pouvait nous séparer
Tu me protègerai, tu l'avais juré
Jamais lâcher, jamais tricher
Jamais t'égarer, tu l'avais juréPas toi, non pas toi
Fallait pas me tuer, non pas pour ça
Maintenant... qui te pardonnera
Pas moi, non pas moi
Fallait être aveugle pour ne pas me voir
Et aveugle tu ne l'étais pas
Fallait être sourd pour ne pas m'entendre
Et sourd tu ne l'étais pas
Qui nous pardonnera...Voilà c'était un Amour de Condors... une histoire de fous et de fusion totale... de délires et de complicité absolue... de partages et de plaisirs... c'était de la passion aussi pure que le plus beau des diamants... c'était vrai, c'était unique... mais "on" a eu raison de Nou2... de TOUT Nou2... parce que les démons sur terre, ils existent...
Parce qu'il vient un moment où il faut savoir se retirer... quitte à en crever... quitter ou en crever.......
Je dois me démaquiller de tout ça, de tout lui, de tout nous... me laver de cette passion...
Se quitter en s'aimant... se quitter parce que s'aimer n'est plus possible...
Qui saura... ?
Lui, vit sans moi... moi, je n'y arrive toujours pas sans lui...Notre unique certitude est que jamais nous ne vivrons cela, comme cela, une seconde fois...
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